Nazifa Hachimou, de l’école de seconde chance à la vie professionnelle, grâce au Centre d’Education Alternative des Jeunes (CCEAJ)

Insertion au marché du travail  
07.09.2021
Nazifa Hachimou, native d’un petit village dans la commune rurale de Dan Issa, région de Maradi, âgée de 21 ans, a terminé son apprentissage au sein du Centre Communautaire d’Education Alternative des Jeunes (CCEAJ). Elle a bénéficié d’une formation en fabrication de produits cosmétiques

Nazifa avait commencé son cursus scolaire dans l’enseignement général mais elle rencontrait des difficultés pour obtenir la moyenne et s’est fait exclure du Collège d’Enseignement Général (CEG) de Dan Issa en classe de 6ème. Ses parents l’ont ensuite inscrite au centre d’éducation alternative des jeunes  pour poursuivre ses études et pouvoir apprendre un métier.

Ils étaient intéressés par le CCEAJ qui propose une éducation alternative de qualité, adaptée en milieu rural, en vue de permettre aux jeunes d’acquérir des compétences de base nécessaires à leur transition vers la vie active. Ces CCEAJ ont été mis en place par le Programme d’Education Alternative des Jeunes (PEAJ), financé par la Coopération Suisse et mis en œuvre par Swisscontact en consortium avec Enfants du Monde.

« Le centre a été créé dans mon village en 2016 et ça a été une bénédiction pour la population, on a eu une autre chance de revenir à l’école. C’est ainsi, que j’ai intégré le niveau 3.

A la fin de mon cycle d’apprentissage, j’ai choisi d’être accompagnée dans la vie active. J’ai reçu une formation initiale professionnalisante (FIP) de deux semaines en fabrication de produits cosmétiques.

Au fil du temps, je me suis perfectionnée grâce à la fabrication régulière des produits et aux techniques acquises. Ainsi, J’envisage de suivre une formation de perfectionnement pour devenir formatrice en fabrication de produits cosmétiques.

 

Ce métier m’a tout donné, une indépendance financière et la participation au développement économique de mon village et de ma commune, car les femmes de Dan Issa vienne jusqu’à dans mon village pour acheter le savon que je fabrique. »